G3-Les espaces productifs et leurs évolutions

G3-Les espaces productifs et leurs évolutions

La France se classe à la 6e place des puissances économiques mondiales et elle le doit à la qualité de ses espaces productifs. Il s’agit d’un espace aménagé et mis en valeur pour une activité économique. Pourtant, du fait de la mondialisation et de la construction communautaire (Union Européenne), la concurrence étrangère s’est largement accentuée et les espaces productifs français doivent s’y adapter. Comment les espaces productifs français s’adaptent ils à la mondialisation ?

 

I. Des espaces productifs agricoles modernisés et spécialisés mais inégalement intégrés à la mondialisation.

 

Activité de groupe p240-245

 

 

Culture/élevage intensif/ve : produire avec de forts rendements, sur des espaces restreints (inverse d’extensif : produire peu sur de grandes surfaces).

 

Polyculture : culture de plusieurs productions différentes sur un même espace, en même temps.

 

Agriculture biologique : agriculture respectueuse de l’environnement, n’utilisant pas de produits chimiques.

 

         L'espace productif étudié se situe en France, plus précisément dans la région Grand Est dans la région viticole de la Champagne. Dans cet espace productif, la grande partie de la production est liée au champagne.

 

         Les principaux acteurs de cet espace productif sont les vinerons, les ouvriers des usines de transformation, les tonneliers (fabrication de tonneaux pour le champagne).  Les éléments qui témoignent de la modernisation de cet espace productif sont que les vignobles se sont mécanisés pour produire plus. Aussi, les usines se sont parfois largement spécialisées, par exemple, dans la mise en bouteille du champagne. Le champagne est une production AOP.

 

II. Des espaces productifs industriels transformés pour s'adapter à la mondialisation.

 

Si elle concerne un peu plus de 15% de la population active, la France est le 7e puissance industrielle mondiale

 

    Les espaces productifs industriels français ont connu de profondes mutations (changement) pour s’adapter à la mondialisation.

 

-Années 1970 : désindustrialisation => délocalisations/fermetures d’usines.

-Depuis, réorganisation de l’industrie en France :

-Décentralisation industrielle

-Développement des ZIP (ex : Dunkerque ou Fos-sur-Mer)

-Développement d’une industrie de hautes-technologies nécessitant une main d’œuvre qualifiée, aujourd’hui concentrée dans les pôles de compétitivité (technopôle) des espaces dynamiques, attractifs et bien connectés.

 

     La mondialisation met en concurrence les territoires et privilégie les plus productifs et les mieux intégrés.

 

-Certains espaces sont privilégiés :

-Espaces industriels anciens bien connectés (Ile-de-France et région lyonnaise)

-Métropoles les mieux connectées, abritant les pôles de compétitivité, surtout de l’ouest et au sud.

-D’autres sont en marge et parfois en difficulté. Ils tentent alors de se renouveler :

  -Le Nord de la France et l’Est sont en grande difficulté depuis la désindustrialisation.

  -Ils sont en reconversion (industrie de pointe/bureaux, tourisme).

 

   Les espaces productifs industriels ont donc connu de profondes mutations pour s’adapter à la mondialisation. Pourtant, ils ne sont pas tous également intégrés. Tous font pourtant face à des défis comme le respect de l’environnement ou celui de l’innovation pour demeurer compétitifs.

 

Quand on parle de production industrielle, on parle de secteur secondaire. A ne pas confondre avec la production agricole qu’on nomme secteur primaire.

 

Désindustrialisation : baisse progressive du nombre d’activités et d’emplois industrielles dans un espace.

 

Délocalisation : départ d’activités économiques réinstallées ailleurs (ici, à l’étranger).

 

ZIP : Zone Industrialo-Portuaire, espace regroupant un port et des activités industrielles.

 

Pôle de compétitivité/technopôle : espace regroupant entreprises, grandes écoles et laboratoires de recherche, spécialisé dans une activité précise.

 

Reconversion : remplacement d’une activité par une autre (industrielle ou non).

 


III. Le secteur des services, un atout français parfaitement intégré à la mondialisation. 



    Les espaces productifs de services jouent un rôle essentiel dans l’économie française. Il s’agit de l’ensemble des activités offrant des services aux populations ou aux entreprises (commerce, finance, transport, publicité, enseignement, tourisme…). 

 

    Les espaces productifs de services ont connu de profondes transformations. En effet, les activités de services se sont multipliées et ont connu une forte croissance au XXe siècle. Aujourd’hui, ces activités représentent 80% de la population active et 80% de la production de richesse nationale. La France a donc connu une tertiarisation de son économie. Cela s’explique notamment par la hausse du niveau de vie qui permet des dépenses non vitales, l’urbanisation, l’augmentation des mobilités et le développement de l’informatique et de l’internet.


Tertiarisation : augmentation importante du secteur des services dans l’économie.

 

Si elles attirent les touristes (Paris, première destination mondiale), la France doit aussi et surtout, son statut de première destination mondiale, à ses littoraux, ses montagnes et ses sites touristiques majeurs (châteaux de la Loire, Mont-Saint-Michel, Futuroscope…). Pourtant, dans les espaces ruraux de faible densité, les activités de services se raréfient, car jugées peu rentables.


   Les espaces productifs de services se sont donc multipliés et sont devenus parfois très puissants. Pourtant, certains espaces se retrouvent en marge. Face à la concurrence nationale et mondiale, ces espaces doivent continuer de se renouveler pour renforcer leur compétitivité et leur attractivité.

 

Tertiarisation : augmentation importante du secteur des services dans l’économie.